Paris à l’aube. Un parterre de zinc et de petites cheminées immuables.
Dans un instant, les quelques onze millions d’âmes qu’abrite la ville vont glisser de leur lit, s’habiller, s’embrasser, encore embués, pour sortir, courir, traçant autant de trajectoires qu’ils portent de possibles.
Pour aller où ? Pour chercher quoi ? Qu’est-ce qui les anime ?
Soixante ans après le Joli Mai de Chris Marker et Pierre Lhomme, posons à nouveau la question qu’est Paris un jour du mois de mai…