Rêve d’après est une référence assumée au Joli Mai de Chris Marker et Pierre Lhomme, film emblématique devenu figure de style montrant les Parisiens dans leur vie quotidienne et composant un portrait politique, social et culturel marquant de la France de 1962.
Soixante ans plus tard, Vanya Chokrollahi et Romain Rampillon proposent, dans une démarche similaire, un portrait filmé de Paris aujourd’hui, comme une ville-monde qui ne serait pas figée dans le temps, mais toujours en mouvement. Sans esquiver les questions graves et les crises de notre temps, le film revendique une poésie et une certaine légèreté, laissant une place à l’espoir qui renaît dans un Paris résilient et éternel.